On ne manque pas d’air avec les glaces…

source : pixabay
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L’été approche et on espère tous un maximum de soleil.

 

C’est aussi la période des crèmes glacées et autres sorbets. La plus grande usine de glaces d’Europe se situe en France et produit 80 millions de litres par an.

Un juteux marché  dont 80% profite aux multinationales.


Hélas, ces grands groupes ont revisité les recettes d’antan pour des raisons de pure rentabilité.
Ainsi, on insuffle dans la glace un maximum d’air sous forme  de microbulles d’oxygène selon un procédé appelé «  foisonnement ».

 


Résultat : 1 litre de glace ne contient que 500 grammes de matière contre 1,1 kilo pour un bac de glace tradition. Avec la bénédiction de la répression des fraudes qui autorise jusqu’à 55% d’air… Un peu gonflé, non… mais ce n’est pas tout.

 

Pour faire fondre les coûts et augmenter les profits, rien de mieux que de diluer le lait écrémé en poudre dans une matière grasse moins onéreuse style huile de coco ou de palme.

Voir même, à remplacer le lait par du lactosérum déshydraté, produit qui encombre les industries fromagères puisque 1 kilo de fromage fabriqué nécessite 10 litres de lait mais génère 9 litres de lactosérum inutilisables.
Ce produit s’est donc généralisé dans toutes les glaces et crèmes glacées.


Même les œufs suivent cette tendance, remplacés par des additifs.
Le caramellose E466 ou le polysorbate 80 E433 sont ainsi utilisés comme émulsifiant de synthèse afin d’améliorer l’onctuosité des crèmes.


Sauf que des chercheurs belges et américains ont mis en évidence l’effet néfaste de ces produits sur notre tube digestif.

 

En conclusion il convient donc, une fois de plus, de privilégier le "fait maison" ou les glaces artisanales. En matière de glace, les pratiques industrielles, ça jette un froid et on finit par avoir les boules.

source : fotmelia
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