Problèmes articulaires: L’ Arthrose n’est pas une fatalité

Cette maladie dégénérative touche les articulations et se caractérise par des douleurs et bien évidemment des difficultés pour effectuer des mouvements articulaires.

Mais l’arthrose n’est pas une fatalité, la prothèse n’est pas inéluctable, sorte de passage “ obligatoire”. Le cartilage peut se reconstruire, et si dans certains cas, l’usure est trop importante, il sera possible de stopper le processus de dégénérescence.

 

Au niveau de l’articulation, le cartilage se fissure et va progressivement disparaitre.

Quelquefois, on assiste à la formation d’excroissances osseuses qui viendront perturber encore plus les mouvements: les ostéophytes ou becs de perroquet.

Paradoxe de constater une poussée osseuse alors que le cartilage disparait qui faisait dire au professeur Maurice Loeper: "L’arthrose est un trouble de répartition du calcium".

Comme l’os, le cartilage articulaire n’est pas un tissu inerte, sa vie étant rythmée par l’opposition entre des phases de construction par les chondrocytes et des phases de destruction de ses cellules.

Le problème survient lorsque ce cycle se déséquilibre, les phénomènes de destruction l’emportant sur la production de nouvelles cellules cartilagineuses.

Cette destruction cartilagineuse peut entraîner des détachements de petits morceaux qui vont déclencher des inflammations articulaires.

Quelquefois, ce processus se transforme en polyarthrite, le système immunitaire s’emballant à force d’avoir trop mobilisé ses agents pour nettoyer les déchets de cartilage détruit.

 

Le diagnostic de l’arthrose est clinique et radiologique car il n’existe pas de marqueurs biologiques: les protéines de l’inflammation ainsi que la vitesse de sédimentation restent normales.

Certes l’excès de poids, l’hérédité, les séquelles d’accident et de blessures offrent un terrain privilégié à l’arthrose mais, pour autant, celle-ci n’est pas inéluctable. Prétendre qu’on ne peut rien faire et attendre le moment “inéluctable” de l’opération chirurgicale et de la prothèse est une erreur manifeste.

Si la solution idéale passe encore par la prévention, il reste à en poser les bases solides:

  • Plus on bouge et utilise ses articulations, plus le cartilage est irrigué et nourri par la synovie et pourra donc se renouveler: la marche et l’exercice sont donc recommandés.
  • Selon certaines études, une mauvaise irrigation sanguine à proximité du cartilage pourrait entraîner la mort des cellules par baisse des apports en nutriments.
  • Le cartilage peut être préservé si on apporte justement une bonne nourriture à la cellule cartilagineuse. La supplémentation sous forme de compléments alimentaires devient alors incontournable pour permettre aux cellules de recevoir les éléments essentiels à leur fonctionnement et à leur protection contre les radicaux libres
  • Des études récentes démontrent que les compléments alimentaires ciblés améliorent l’efficacité des soins externes tels que kinésithérapie ou ostéopathie.

Qui dit articulations en bonne santé implique soutien de la fonction collagène, on retrouvera donc, dans cette optique, le soufre comme acteur central et matériau de construction essentiel.

Le MSM sera donc d’une grande utilité à des doses allant de 1 à 3 grammes par jour.

On pourra lui associer l’ensemble Glucosamine-Chondroïtine-Cuivre et Manganèse à condition de respecter des doses”physiologiques”:

1500mg de Glucosamine pour 1200mg de Chondroïtine.

 

Vous trouverez cet assemblage dans le produit Harpagocartil.

On alternera les cures avec l’utilisation du Collagène marin en poudre à raison de 5 à 10 grammes par jour.

Pour accélerer la cicatrisation et réduire l’inflammation, on peut aussi avoir recours à l’Acide hyaluronique .

Il faudra, dans ce cas, utiliser des formules fortement biodisponibles et riches en collagène, du type Acide Hyaluronique du laboratoire Solgar.

La phytothérapie nous offre aussi une panoplies de plantes utiles: Prêle, Reine des prés, Harpagophytum, Cassis...

L’application de ce qui précède donne toujours des résultats favorables, quelquefois très rapidement, en quelques jours…

L’arthrose n’est donc pas une fatalité, le cartilage se reconstruit et les produits naturels offrent un soutien et une alternative aux traitements classiques.

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Commentaires: 2
  • #1

    LEGRAND (mardi, 17 décembre 2013 16:51)

    Bonsoir,
    Merci pour ce document intéressant. Pour ce qui concerne une polyarthrite rhumatoïde peut-on faire le même traitement ? Merci pour votre réponse.
    Cordialement
    Micheline Legrand

  • #2

    Philippe Mathelet (mardi, 17 décembre 2013 20:55)

    Bonsoir,
    ce traitement est une base.
    Il convient d' y prévoir éventuellement, en complément leNuméro7 de Solgar un produit très intéressant pour lutter contre les douleurs et le Proselem associé au Trianox.
    Toute la difficulté est de trouver vos doses physiologiques.
    J'ai quelques clients atteints de cette maladie et pour lesquels les résultats obtenus sont bons en alternant les produits.
    Dans ce cas aussi, il faut essayer de trouver le réglage du système immunitaire.
    Cordialement.
    Philippe Mathelet